20 février 2022
Évangile de Marc, chapitre 2, 23-28; 3, 1-6
Et il advint qu’un jour de sabbat il passait à travers les moissons et ses disciples se mirent à se frayer un chemin en arrachant les épis. Et les Pharisiens lui disaient: « Vois! Pourquoi font-ils le jour du sabbat ce qui n’est pas permis? » Il leur dit: « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui et ses compagnons, comment il entra dans la demeure de Dieu, au temps du grand prêtre Abiathar, et mangea les pains d’oblation qu’il n’est permis de manger qu’aux prêtres, et en donna aussi à ses compagnons? » Et il leur disait: « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat; en sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat. »
Il entra de nouveau dans une synagogue, et il y avait là un homme qui avait la main desséchée. Et ils l’épiaient pour voir s’il allait le guérir, le jour du sabbat, afin de l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main sèche: « Lève-toi, là, au milieu. » Et il leur dit: « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien plutôt que de faire du mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer? » Mais eux se taisaient. Promenant alors sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leur coeur, il dit à l’homme: « Etends la main. » Il l’étendit et sa main fut remise en état. Etant sortis, les Pharisiens tenaient aussitôt conseil avec les Hérodiens contre lui, en vue de le perdre.