Dimanche des Rameaux

5 avril 2020

Bénédiction Solennelle
du Pontife Samuele

Homélie de Samuele
 

Prières du jour:

Les dix commandements de Dieu, ou Décalogue

Consécration au Cœur du Christ Sauveur
Au Petit Jésus
Supplication à la Sainte Vierge

Le Saint Rosaire: Mystères Glorieux
Prière à Saint Michel

Évangile du jour

Jn 12,12-19

Le lendemain, la foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient: « Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur et le roi d’Israël! » Jésus, trouvant un petit âne, s’assit dessus selon qu’il est écrit: Sois sans crainte, fille de Sion: voici que ton roi vient, monté sur un petit d’ânesse. Cela, ses disciples ne le comprirent pas tout d’abord; mais quand Jésus eut été glorifié, alors ils se souvinrent que cela était écrit de lui et que c’était ce qu’on lui avait fait. La foule qui était avec lui, quand il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait ressuscité d’entre les morts, rendait témoignage. C’est aussi pourquoi la foule vint à sa rencontre: parce qu’ils avaient entendu dire qu’il avait fait ce signe. Alors les Pharisiens se dirent entre eux: « Vous voyez que vous ne gagnez rien; voilà le monde parti après lui! ».

Lundi Saint

6 avril 2020

Prières du jour:

Les dix commandements de Dieu, ou Décalogue

Invocation au Père
Prière de Consecration au Coeur du Père
Trinité Sainte

Le Saint Rosaire: Mystères Joyeux
Prière à Saint Michel
A la Très Sainte Croix

 

Évangile du jour

Jn 12,1-11

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie, où était Lazare, que Jésus avait ressuscité d’entre les morts. On lui fit là un repas. Marthe servait. Lazare était l’un des convives. Alors Marie, prenant une livre d’un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux; et la maison s’emplit de la senteur du parfum. Mais Judas l’Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit: « Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu 300 deniers qu’on aurait donnés à des pauvres? » Mais il dit cela non par souci des pauvres, mais parce qu’il était voleur et que, tenant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait. Jésus dit alors: « Laisse-la: c’est pour le jour de ma sépulture qu’elle devait garder ce parfum. Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » La grande foule des Juifs apprit qu’il était là et ils vinrent, pas seulement pour Jésus, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient et croyaient en Jésus.

Mardi Saint

7 avril 2020

Méditation du jour

Prières du jour:

Les dix commandements de Dieu, ou Décalogue

Concède-nous, ô Vierge Marie
Consecration au Coeur Immaculé de Marie

Le Saint Rosaire: Mystères Douloureux
Prière à Saint Michel
A la Très Sainte Croix

 

Évangile du jour
Jn 13,21-33.36-38

Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, se trouvait à table tout contre Jésus. Simon-Pierre lui fait signe et lui dit: « Demande quel est celui dont il parle. » Celui-ci, se penchant alors vers la poitrine de Jésus, lui dit: « Seigneur, qui est-ce? » Jésus répond: « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper. » Trempant alors la bouchée, il la prend et la donne à Judas, fils de Simon Iscariote. Après la bouchée, alors Satan entra en lui. Jésus lui dit donc: « Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais cela, aucun parmi les convives ne comprit pourquoi il le lui disait. Comme Judas tenait la bourse, certains pensaient que Jésus voulait lui dire: « Achète ce dont nous avons besoin pour la fête », ou qu’il donnât quelque chose aux pauvres. Aussitôt la bouchée prise, il sortit; il faisait nuit.1 Quand il fut sorti, Jésus dit: « Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié et Dieu a été glorifié en lui.  Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même et c’est aussitôt qu’il le glorifiera.  Petits enfants, c’est pour peu de temps que je suis encore avec vous. Vous me chercherez, et comme je l’ai dit aux Juifs: où je vais, vous ne pouvez venir, à vous aussi je le dis à présent. Simon-Pierre lui dit: « Seigneur, où vas-tu? » Jésus lui répondit: « Où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant; mais tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit: « Pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent? Je donnerai ma vie pour toi. » Jésus répond: « Tu donneras ta vie pour moi? En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois.

Mercredi Saint

8 avril 2020

Méditation du jour

Prières du jour:

 

Les dix commandements de Dieu, ou Décalogue

Esprit Divin
Seigneur, tout pour Toi
Aux Cœurs Très Sacrés de Jesus et Marie

Le Saint Rosaire: Mystères Glorieux
Prière à Saint Michel
A la Très Sainte Croix

Évangile du jour
Mt 26,14-25

Alors l’un des Douze, appelé Judas Iscariote, se rendit auprès des grands prêtres et leur dit: « Que voulez-vous me donner, et moi je vous le livrerai? » Ceux-ci lui versèrent 30 pièces d’argent. Et de ce moment il cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour des Azymes, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent: « Où veux-tu que nous te préparions de quoi manger la Pâque? » Il dit: « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui: Le Maître te fait dire: Mon temps est proche, c’est chez toi que je vais faire la Pâque avec mes disciples. » Les disciples firent comme Jésus leur avait ordonné et préparèrent la Pâque. Le soir venu, il était à table avec les Douze. Et tandis qu’ils mangeaient, il dit: « En vérité je vous le dis, l’un de vous me livrera. » Fort attristés, ils se mirent chacun à lui dire: « Serait-ce moi, Seigneur? » Il répondit: « Quelqu’un qui a plongé avec moi la main dans le plat, voilà celui qui va me livrer! Le Fils de l’homme s’en va selon qu’il est écrit de lui; mais malheur à cet homme-là par qui le Fils de l’homme est livré! Mieux eût valu pour cet homme-là de ne pas naître! » A son tour, Judas, celui qui allait le livrer, lui demanda: « Serait-ce moi, Rabbi » – « Tu l’as dit », répond Jésus.

Triduum Pascal

Jeudi Saint

9 avril 2020

Méditation du jour

Prières du jour:

 

Les dix commandements de Dieu, ou Décalogue

Devant le Petit Berceau
A Saint Joseph
A la Très Sainte Trinité

Le Saint Rosaire: Mystères Lumineux
Prière à Saint Michel
A la Très Sainte Croix

Évangile du jour
Jn 13,1-15

Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde vers le Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin.  Au cours d’un repas, alors que déjà le diable avait mis au coeur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer, sachant que le Père lui avait tout remis entre les mains et qu’il était venu de Dieu et qu’il s’en allait vers Dieu, il se lève de table, dépose ses vêtements, et prenant un linge, il s’en ceignit.Puis il met de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. Il vient donc à Simon-Pierre, qui lui dit: « Seigneur, toi, me laver les pieds? » Jésus lui répondit: « Ce que je fais, tu ne le sais pas à présent; par la suite tu comprendras. » Pierre lui dit: « Non, tu ne me laveras pas les pieds, jamais! » Jésus lui répondit: « Si je ne te lave pas, tu n’as pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit: « Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête! » Jésus lui dit: « Qui s’est baigné n’a pas besoin de se laver; il est pur tout entier. Vous aussi, vous êtes purs; mais pas tous. » Il connaissait en effet celui qui le livrait; voilà pourquoi il dit: « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, qu’il eut repris ses vêtements et se fut remis à table, il leur dit: « Comprenez-vous ce que je vous ai fait? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis.  Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c’est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous.

Vendredi Saint

10 avril 2020

Méditation du jour

Prières du jour:

Les dix commandements de Dieu, ou Décalogue

Père Omnipotent
Prière d’abandon au Père
Supplication à Dieu le Père Omnipotent pour la Vie

Le Saint Rosaire: Mystères Douloureux
Prière à Saint Michel
A la Très Sainte Croix

 

Évangile du jour
Jn 18 e 19

Ayant dit cela, Jésus s’en alla avec ses disciples de l’autre côté du torrent du Cédron. Il y avait là un jardin dans lequel il entra, ainsi que ses disciples. Or Judas, qui le livrait, connaissait aussi ce lieu, parce que bien des fois Jésus et ses disciples s’y étaient réunis. Judas donc, menant la cohorte et des gardes détachés par les grands prêtres et les Pharisiens, vient là avec des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui advenir, sortit et leur dit: « Qui cherchez-vous? » Ils lui répondirent: « Jésus le Nazôréen. » Il leur dit: « C’est moi. » Or Judas, qui le livrait, se tenait là, lui aussi, avec eux. Quand Jésus leur eut dit: « C’est moi », ils reculèrent et tombèrent à terre. De nouveau il leur demanda: « Qui cherchez-vous? » Ils dirent: « Jésus le Nazôréen. » Jésus répondit: « Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez ceux-là s’en aller »: afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite: « Ceux que tu m’as donnés, je n’en ai pas perdu un seul. » Alors Simon-Pierre, qui portait un glaive, le tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. Ce serviteur avait nom Malchus. Jésus dit à Pierre: « Rentre le glaive dans le fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, ne la boirai-je pas? » Alors la cohorte, le tribun et les gardes des Juifs saisirent Jésus et le lièrent. Ils le menèrent d’abord chez Anne; c’était en effet le beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Or Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs: « Il y a intérêt à ce qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre suivait Jésus, ainsi qu’un autre disciple. Ce disciple était connu du grand prêtre et entra avec Jésus dans la cour du grand prêtre, tandis que Pierre se tenait près de la porte, dehors. L’autre disciple, celui qui était connu du grand prêtre, sortit donc et dit un mot à la portière et il fit entrer Pierre. La servante, celle qui gardait la porte, dit alors à Pierre: « N’es-tu pas, toi aussi, des disciples de cet homme? » Lui, dit: « Je n’en suis pas. » Les serviteurs et les gardes, qui avaient fait un feu de braise, parce que le temps était froid, se tenaient là et se chauffaient. Pierre aussi se tenait là avec eux et se chauffait. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit: « C’est au grand jour que j’ai parlé au monde, j’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple où tous les Juifs s’assemblent et je n’ai rien dit en secret. Pourquoi m’interroges-tu? Demande à ceux qui ont entendu ce que je leur ai enseigné; eux, ils savent ce que j’ai dit. » A ces mots, l’un des gardes, qui se tenait là, donna une gifle à Jésus en disant: « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre? » Jésus lui répondit: « Si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal; mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu? » Anne l’envoya alors, toujours lié, au grand prêtre, Caïphe. Or Simon-Pierre se tenait là et se chauffait. Ils lui dirent: « N’es-tu pas, toi aussi, de ses disciples? » Lui le nia et dit: « Je n’en suis pas. » Un des serviteurs du grand prêtre, un parent de celui à qui Pierre avait tranché l’oreille, dit: « Ne t’ai- je pas vu dans le jardin avec lui? » De nouveau Pierre nia, et aussitôt un coq chanta. Alors ils mènent Jésus de chez Caïphe au prétoire. C’était le matin. Eux-mêmes n’entrèrent pas dans le prétoire, pour ne pas se souiller, mais pour pouvoir manger la Pâque. Pilate sortit donc au-dehors, vers eux, et il dit: « Quelle accusation portez-vous contre cet homme? » Ils lui répondirent: « Si ce n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré. » Pilate leur dit: « Prenez-le, vous, et jugez-le selon votre Loi. » Les Juifs lui dirent: « Il ne nous est pas permis de mettre quelqu’un à mort »: afin que s’accomplît la parole qu’avait dite Jésus, signifiant de quelle mort il devait mourir. Alors Pilate entra de nouveau dans le prétoire; il appela Jésus et dit: « Tu es le roi des Juifs? » Jésus répondit: « Dis-tu cela de toi-même ou d’autres te l’ont-ils dit de moi? » Pilate répondit: « Est-ce que je suis Juif, moi? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi. Qu’as- tu fait? » Jésus répondit: « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n’est pas d’ici. » Pilate lui dit: « Donc tu es roi? » Jésus répondit: « Tu le dis: je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit: « Qu’est-ce que la vérité? » Et, sur ce mot, il sortit de nouveau et alla vers les Juifs. Et il leur dit: « Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c’est pour vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la Pâque. Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs? » Alors ils vociférèrent de nouveau, disant: « Pas lui, mais Barabbas! » Or Barabbas était un brigand.
Pilate prit alors Jésus et le fit flageller. Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre; et ils s’avançaient vers lui et disaient: « Salut, roi des Juifs! » Et ils lui donnaient des coups. De nouveau, Pilate sortit dehors et leur dit: « Voyez, je vous l’amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Jésus sortit donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre; et Pilate leur dit: « Voici l’homme! » Lorsqu’ils le virent, les grands prêtres et les gardes vociférèrent, disant: « Crucifie-le! Crucifie-le! » Pilate leur dit: « Prenez-le, vous, et crucifiez-le; car moi, je ne trouve pas en lui de motif de condamnation. » Les Juifs lui répliquèrent: « Nous avons une Loi et d’après cette Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » Lorsque Pilate entendit cette parole, il fut encore plus effrayé. Il entra de nouveau dans le prétoire et dit à Jésus: « D’où es-tu? » Mais Jésus ne lui donna pas de réponse. Pilate lui dit donc: « Tu ne me parles pas? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher et que j’ai pouvoir de te crucifier? » Jésus lui répondit: « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, si cela ne t’avait été donné d’en haut; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi a un plus grand péché. » Dès lors Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs vociféraient, disant: « Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César: quiconque se fait roi, s’oppose à César. » Pilate, entendant ces paroles, amena Jésus dehors et le fit asseoir au tribunal, en un lieu dit le Dallage, en hébreu Gabbatha. Or c’était la Préparation de la Pâque; c’était vers la sixième heure. Il dit aux Juifs: « Voici votre roi. » Eux vociférèrent: « A mort! A mort! Crucifie-le! » Pilate leur dit: « Crucifierai-je votre roi? » Les grands prêtres répondirent: « Nous n’avons de roi que César! » Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus. Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne – ce qui se dit en hébreu Golgotha — où ils le crucifièrent et avec lui deux autres: un de chaque côté et, au milieu, Jésus. Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit: « Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs. » Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix était proche de la ville, et c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate: « N’écris pas: Le roi des Juifs, mais: Cet homme a dit: Je suis le roi des Juifs. » Pilate répondit: « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. » Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d’une pièce à partir du haut; ils se dirent donc entre eux: « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura »: afin que l’Ecriture fût accomplie: Ils se sont partagé mes habits, et mon vêtement, ils l’ont tiré au sort. Voilà ce que firent les soldats. Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voici ta mère. » Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit comme sienne. Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Ecriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit: « J’ai soif. » Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: « C’est achevé » et, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat – car ce sabbat était un grand jour –, demandèrent à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avait été crucifié avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage – son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai – pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l’Ecriture fût accomplie: Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Ecriture dit encore: Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. Après ces événements, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc et enlevèrent son corps. Nicodème – celui qui précédemment était venu, de nuit, trouver Jésus – vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, d’environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs. Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié, et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n’avait encore été mis. A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.