10 juillet 2022

Évangile de Marc, chapitre 5, 21-43

 

Lorsque Jésus eut traversé à nouveau en barque vers l’autre rive, une foule nombreuse se rassembla autour de lui, et il se tenait au bord de la mer. Arrive alors un des chefs de synagogue, nommé Jaïre, qui, le voyant, tombe à ses pieds et le prie avec instance: « Ma petite fille est à toute extrémité, viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Il partit avec lui, et une foule nombreuse le suivait, qui le pressait de tous côtés. Or, une femme atteinte d’un flux de sang depuis douze années, qui avait beaucoup souffert du fait de nombreux médecins et avait dépensé tout son avoir sans aucun profit, mais allait plutôt de mal en pis, avait entendu parler de Jésus; venant par derrière dans la foule, elle toucha son manteau. Car elle se disait: « Si je touche au moins ses vêtements, je serai sauvée. » Et aussitôt la source d’où elle perdait le sang fut tarie, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son infirmité. Et aussitôt Jésus eut conscience de la force qui était sortie de lui, et s’étant retourné dans la foule, il disait « Qui a touché mes vêtements? » Ses disciples lui disaient: « Tu vois la foule qui te presse de tous côtés, et tu dis: Qui m’a touché? » Et il regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant bien ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Et il lui dit: « Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix et sois guérie de ton infirmité. » Tandis qu’il parlait encore, arrivent de chez le chef de synagogue des gens qui disent: « Ta fille est morte; pourquoi déranges-tu encore le Maître? » Mais Jésus, qui avait surpris la parole qu’on venait de prononcer, dit au chef de synagogue: « Sois sans crainte; aie seulement la foi. » Et il ne laissa personne l’accompagner, si ce n’est Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue et il aperçoit du tumulte, des gens qui pleuraient et poussaient de grandes clameurs. Etant entré, il leur dit: « Pourquoi ce tumulte et ces pleurs? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. » Et ils se moquaient de lui. Mais les ayant tous mis dehors, il prend avec lui le père et la mère de l’enfant, ainsi que ceux qui l’accompagnaient, et il pénètre là ou était l’enfant. Et prenant la main de l’enfant, il lui dit: « Talitha koum », ce qui se traduit: « Fillette, je te le dis, lève- toi! » Aussitôt la fillette se leva et elle marchait, car elle avait douze ans. Et ils furent saisis aussitôt d’une grande stupeur. Et il leur recommanda vivement que personne ne le sût et il dit de lui donner à manger.