11 février 2024

Évangile de Jean, chapitre 4, 5-36

 

Jésus arrive à une ville de Samarie appelée Sychar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis près du puits. C’était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vient pour puiser de l’eau. Jésus lui dit: « Donne-moi à boire. » Ses disciples en effet s’en étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. La femme samaritaine lui dit: « Comment! toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine? » (Les Juifs en effet n’ont pas de relations avec les Samaritains.) Jésus lui répondit: « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire, c’est toi qui l’aurais prié et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit: « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où l’as-tu donc, l’eau vive? Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes? » Jésus lui répondit: « Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau; mais qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle. » La femme lui dit: « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser. » Il lui dit: « Va, appelle ton mari et reviens ici. » La femme lui répondit: « Je n’ai pas de mari. » Jésus lui dit: « Tu as bien fait de dire: Je n’ai pas de mari, car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari; en cela tu dis vrai. » La femme lui dit: « Seigneur, je vois que tu es un prophète… Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites: C’est à Jérusalem qu’est le lieu où il faut adorer. » Jésus lui dit: « Crois-moi, femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les véritables adorateurs adoreront le Père dans l’esprit et la vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c’est dans l’esprit et la vérité qu’ils doivent adorer. » La femme lui dit: « Je sais que le Messie doit venir, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, il nous expliquera tout. » Jésus lui dit: « Je le suis, moi qui te parle. »