14 août 2022
Évangile de Marc, chapitre 7, 1-23
Les Pharisiens et quelques scribes venus de Jérusalem se rassemblent auprès de lui, et voyant quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées — les Pharisiens, en effet, et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé les bras jusqu’au coude, conformément à la tradition des anciens, et ils ne mangent pas au retour de la place publique avant de s’être aspergés d’eau, et il y a beaucoup d’autres pratiques qu’ils observent par tradition: lavages de coupes, de cruches et de plats d’airain –, donc les Pharisiens et les scribes l’interrogent: « Pourquoi tes disciples ne se comportent-ils pas suivant la tradition des anciens, mais prennent-ils leur repas avec des mains impures? » Il leur dit: « Isaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites, ainsi qu’il est écrit: Ce peuple m’honore des lèvres; mais leur coeur est loin de moi. Vain est le culte qu’ils me rendent, les doctrines qu’ils enseignent ne sont que préceptes humains. Vous mettez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes. » Et il leur disait: « Vous annulez bel et bien le commandement de Dieu pour observer votre tradition. En effet, Moïse a dit: Rends tes devoirs à ton père et à ta mère, et: Que celui qui maudit son père ou sa mère, soit puni de mort. Mais vous, vous dites: Si un homme dit à son père ou à sa mère: Je déclare korbân (c’est-à-dire offrande sacrée) les biens dont j’aurais pu t’assister, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère et vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous vous êtes transmise. Et vous faites bien d’autres choses du même genre. » Et ayant appelé de nouveau la foule près de lui, il leur disait: « Ecoutez-moi tous et comprenez! Il n’est rien d’extérieur à l’homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller, mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende! » Quand il fut entré dans la maison, à l’écart de la foule, ses disciples l’interrogeaient sur la parabole. Et il leur dit: « Vous aussi, vous êtes à ce point sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui pénètre du dehors dans l’homme ne peut le souiller, parce que cela ne pénètre pas dans le coeur, mais dans le ventre, puis s’en va aux lieux d’aisance » (ainsi il déclarait purs tous les aliments). Il disait: « Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du coeur des hommes, que sortent les desseins pervers: débauches, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, ruse, impudicité, envie, diffamation, orgueil, déraison. Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans et souillent l’homme. »