3 mai 2020

Évangile de Jean, chapitre 21, 15-23

 

Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre: « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux- ci? » Il lui répondit: « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. » Jésus lui dit: « Pais mes agneaux. » Il lui dit à nouveau, une deuxième fois: « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu » – « Oui, Seigneur, lui dit-il, tu sais que je t’aime. » Jésus lui dit: « Pais mes brebis. » Il lui dit pour la troisième fois: « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu? » Pierre fut peiné de ce qu’il lui eût dit pour la troisième fois: « M’aimes-tu », et il lui dit: « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit: « Pais mes brebis. En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture, et tu allais où tu voulais; quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, et un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudrais pas. » Il signifiait, en parlant ainsi, le genre de mort par lequel Pierre devait glorifier Dieu. Ayant dit cela, il lui dit: « Suis-moi. » Se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait, celui-là même qui, durant le repas, s’était penché sur sa poitrine et avait dit: « Seigneur, qui est-ce qui te livre? » Le voyant donc, Pierre dit à Jésus: « Seigneur, et lui? » Jésus lui dit: « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe? Toi, suis-moi. » Le bruit se répandit alors chez les frères que ce disciple ne mourrait pas. Or Jésus n’avait pas dit à Pierre: « Il ne mourra pas », mais: « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne. »