8 novembre 2020

Évangile de Jean, chapitre 10, 22-39

 

Il y eut alors la fête de la Dédicace à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple sous le portique de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui et lui dirent: « Jusqu’à quand vas-tu nous tenir en haleine? Si tu es le Christ, dis-le-nous ouvertement. » Jésus leur répondit: « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père témoignent de moi; mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent; je leur donne la vie éternelle; elles ne périront jamais et nul ne les arrachera de ma main. Mon Père, quant à ce qu’il m’a donné, est plus grand que tous. Nul ne peut rien arracher de la main du Père. Moi et le Père nous sommes un. » Les Juifs apportèrent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit alors: « Je vous ai montré quantité de bonnes oeuvres, venant du Père; pour laquelle de ces oeuvres me lapidez-vous? » Les Juifs lui répondirent: « Ce n’est pas pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème et parce que toi, n’étant qu’un homme, tu te fais Dieu. » Jésus leur répondit: « N’est-il pas écrit dans votre Loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux? Alors qu’elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu fut adressée – et l’Ecriture ne peut être récusée — à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde vous dites: Tu blasphèmes, parce que j’ai dit: Je suis Fils de Dieu! Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas; mais si je les fais, quand bien même vous ne me croiriez pas, croyez en ces oeuvres, afin de reconnaître une bonne fois que le Père est en moi et moi dans le Père. » Ils cherchaient donc de nouveau à le saisir, mais il leur échappa des mains.