5ème Dimanche de Carême
18 mars 2018
Evangile: Jean, chapitre 20, versets 19-31
Homélie du Pontife Samuele
En ce cinquième dimanche du temps de Carême, l’Évangile de Marc nous propose le moment où Jésus chasse les marchands du temple. Jésus monte à Jérusalem, qui était considérée comme la ville sainte. Et Jésus entre dans le temple de cette ville. En réalité, Jérusalem déjà n’était plus sainte, étant donné qu’en elle il ne demeurait plus l’Esprit du Père; et ce qui pour beaucoup était considéré comme le temple saint, il n’était plus le »temple saint », parce qu’il n’y avait plus en lui l’Esprit du Père, qui était vivant dans l’Homme Jésus, Dieu.
Celle-ci est la première réflexion que nous suscite le passage de l’Evangile de Marc. Là où l’Esprit du Père est présent, il y a la sainteté. Là où le Père a retiré Son Esprit, la sainteté n’y est plus. Le Père peut-il retirer Son Esprit? Bien sûr que le Père peut. Le Père peut tout faire. Stupides sont les hommes qui pensent que le Père ne peut pas modifier Son intervention dans l’histoire. L’histoire de Dieu nous enseigne exactement le contraire. Pensons à l’Alliance. Le Père a stipulé Son pacte d’amour avec les hommes plusieurs fois tout au long de Son histoire. Le Père a toujours été fidèle à Son Pacte d’Amour. Le Père n’a jamais trahi. Mais à partir du moment où les hommes ont trahi ce pacte, cette Alliance, et nonobstant les rappels et les avertissements du Père, ils ont continué à faire des erreurs, à persévérer dans l’erreur, le Père a annulé ce pacte et l’a rétabli, renouvelé, avec ceux qui, entre-temps, que Lui avait préparé et qui Lui sont restés fidèles.
Cela a été ainsi depuis le début, depuis la Genèse. D’abord l’histoire d’Adam et Eve; ensuite l’histoire de Noé et de Sa famille: en sont un exemple clair. Cela a été ainsi avec le peuple juif, avec les fils d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Cette Alliance, d’abord stipulée, a été ensuite révoquée par le Père, annulée, car, nonobstant Ses nombreux avertissements, les hommes ont continué à faire ce qui était mauvais à Ses yeux, allant même jusqu’à tuer Dieu, le Dieu incarné, Jésus. Et ainsi le Père a rompu cette Alliance que le Père lui-même avait défini à plusieurs reprises « éternelle ».
Dans les Saintes Ecritures, beaucoup sont les citations, dans l’Ancien Testament, dans lesquelles on parle de cette Alliance qui devait être éternelle. Le Père l’a abrogée, pour en stipuler une nouvelle en Jésus-Christ et avec Ses fils, les chrétiens. Et donc, il s’est trompé, il s’était trompé, le Père pour définir »éternelle », cette Alliance que lui-même aurait rompue? Le Père ne se trompe pas. Ce sont les hommes qui se trompent. Et en conséquence à cela, le Père calibre et recalibre Son action dans l’histoire. C’est ce que beaucoup ne veulent pas comprendre, ils s’obstinent à ne pas vouloir comprendre. « Mais si le Père savait déjà que cela finirait ainsi, pourquoi l’a-t-il permis? Pourquoi a-t-il appelé ces hommes-là et n’en a pas appelé d’autres? ». Beaucoup encore aujourd’hui font ces raisonnements. Mais ce qu’on ne veut pas comprendre, c’est que la différence est faite par les hommes, en vertu de la liberté que le Père leur a donnée. Les hommes appelés par Dieu peuvent rester fidèles à l’appel ou le trahir. Et en conséquence de cela, le Père établit comment procéder. C’est la liberté qui fait la différence.
Même l’histoire du Roi Saul et du Roi David est significative dans ce contexte, dans notre raisonnement. Tout d’abord, le Père a ordonné au prophète Samuel d’oindre le roi Saul. Plus tard, cependant, à cause de l’infidélité de Saul, alors que Saul était encore en vie, le Père a ordonné à son prophète d’oindre Roi un autre homme: David.
La Vérité est, que ceux qui sont appelés et choisis par Dieu et qui stipulent un pacte d’Amour et de fidélité avec Dieu, doivent rester fidèles au pacte stipulé. Le Père laisse libres les hommes mais en même temps le Père est également libre d’annuler ce pacte, à cause de l’infidélité de celui qui l’a trahi. On ne peut pas prétexter de droits avec le Père; et de prétendre que le Père, en vertu de je ne sais quel droit, doit faire une chose ou de ne pas en faire une autre.
Une est l’Alliance que le Père stipule avec Son peuple. Il ne peut pas y avoir plusieurs alliances en même temps. Celle avec le peuple juif n’existe plus. Ceci est écrit également dans les Saintes Ecritures, même si le pontife de l’Eglise de Rome a affirmé à plusieurs reprises le contraire (aussi bien dans des documents publics et aussi bien lors d’une réunion qui s’est tenue à la Synagogue de Rome, où il a été dit que cette Alliance en réalité n’a jamais été abrogée). Certains prêtres de l’Église de Rome ont justement crié au scandale, en voyant écrit et en écoutant ces affirmations qui sont contre les Saintes Écritures et contre tout ce que les chrétiens savent depuis toujours: que l’Alliance est avec le peuple chrétien, et non plus avec le peuple juif. Celle-là était l’ancienne. Mais nonobstant, que certains prêtres de l’Eglise de Rome ont crié au scandale, les dirigeants de cette réalité sont restés dans un silence assourdissant et complice, se taisant et par conséquent consentant à celle qui pour beaucoup a été définie une »hérésie publique ».
Ceci est ce qui doit nous faire réfléchir. Celui qui est animé par l’Esprit Saint s’érige et obéit d’abord à Dieu qu’aux hommes, même s’ils sont éminents. Comme l’ont dit Pierre et Saint Jean l’Apôtre: « A qui devons-nous obéir? Vous, dites-nous le. À qui devons-nous rester fidèles, à Dieu ou aux hommes, qui considèrent de porter Dieu mais qui, dans les faits, démontrent avec leur comportement exactement le contraire? ». La sainteté est déterminée par la présence de l’Esprit Saint. Là où l’Esprit Saint n’y est pas, toute action accomplie par les hommes perd de son efficacité. Je vous donne un exemple, qui est vécu quotidiennement dans une autre réalité, que beaucoup fréquentent encore, beaucoup de chrétiens. Quand le ministre, le prêtre, invoque le Père afin qu’il envoie Son Esprit pour sanctifier les dons, que se passe-t-il? Cette prière n’est pas un automatisme, mais c’est une concession du Père, qui peut décider si envoyer Son Esprit ou non. « Maintenant, nous te prions, Père Saint: envoie Ton Esprit pour sanctifier ces dons ».
Eh bien, c’est une prière: »Nous te prions ». Ce n’est pas un automatisme. Le Père n’est pas obligé, parce qu’un homme lui demande, d’envoyer l’Esprit. Si le Père veut l’envoyer, il l’envoie, mais si le Père ne l’envoie pas, que se passe-t-il? Si entre-temps, le Père a retiré Son Esprit qu’est-ce qui se passe à ces dons qui sont sur cette table, sur cette tablée, sur ce repas? C’est l’Esprit qui fait la différence. C’est le Père qui établit où envoyer Son Esprit et où non, pour manifester sans doute, d’une manière univoque, dans quelle Maison demeure Son Esprit. Sinon, cela créerait confusion. Une est l’Alliance que le Père a stipulé et renouvelée et rétablie, et une est la Maison dans laquelle Il envoie Son Esprit, pour démontrer sans aucun doute où cet Esprit demeure.
Dans l’Évangile entendu aujourd’hui, Jésus fait quelque chose de flagrant qui est resté dans l’histoire.
En renversant les tables des changeurs de monnaie et en renversant les chaises des vendeurs des colombes, Jésus préfigure dans l’Esprit ce qui déjà aurait été. Essayons de lire cette page non seulement dans le contexte historique, mais essayons de la lire dans un contexte eschatologique, de ce qui aurait dû être accompli, ce qui aurait dû être. La table reporte au repas, à la Messe; et donc au Sacrifice du Christ, qui aurait été bradée par ceux qui sont »changeurs de monnaie » qui se trouvent dans le temple; ceux qui pour intérêt personnel ont bradé le Sacrifice du Christ, ils auraient bradé le Sacrifice du Christ, ils ont bradé le Sacrifice du Christ. La Colombe reporte à l’Esprit Saint. Les vendeurs de colombes, qui sont dans le temple, évoquent ceux qui auraient bradé, trahi la Colombe, qui représente l’Esprit Saint. Le geste de Jésus, lu en clé eschatologique, nous prédit le temps que nous sommes en train de vivre, où l’action de l’Esprit du Christ Ressuscité fait irruption dans l’histoire, dans l’ancien temple, pour chasser ceux qui ont bradé le Sacrifice eucharistique du Christ et ceux qui en ont trahi l’Esprit.
Ceux-ci sont les temps où tout s’accomplit. La ville que beaucoup considèrent comme sainte, n’est plus sainte. Cette basilique-là qui autrefois était considérée comme le berceau de la chrétienté, n’est plus sainte. Elle n’est plus sainte car en elle n’y demeure plus l’Esprit du Père, parce que les hommes qui l’habitent, à partir de son summum, ont trahi l’Esprit du Père, comme annoncé dans les Saintes Ecritures et comme cela a été prophétisé au cours de l’histoire par les petits bergers, les humbles messagers de Dieu, qui ont parlé par la voix de l’Esprit Saint, mais qui non pas été entendus. Et ils ont prédit la grande apostasie qui aurait commencé à partir du summum de cette réalité, de l’église de Rome. Mais les hommes ont préféré ne pas écouter la voix de l’Esprit: ils ont préféré se boucher les oreilles, fermer les yeux pour ne pas entendre et pour ne pas voir ce qui se passe réellement devant eux, quotidiennement. Le marché n’est pas fini dans cette réalité. Il se fait commerce au nom de Dieu, se marchande, se brade ce qui ne devrait jamais être échangé. Voilà ce marché vivant, qui est malheureusement devant les yeux de tous.
Le Christ ne peut pas être bradé pour essayer de réunir tous dans une nouvelle philosophie religieuse mondiale, dans une nouvelle église mondiale, en fait, où Christ n’est plus le centre, n’est plus la Roche, n’est plus la Pierre angulaire; mais où Christ est de nouveau la pierre rejetée. Avec le prétexte de vouloir accueillir tous, de vouloir aller encontre à tous, en réalité, tous sont éloignés tous du Christ. Et se trahit le Projet de salut voulu par le Père, qui s’accomplit seul et seulement en Christ. Celle-ci est la subtile tromperie, que beaucoup ne réussissent pas à comprendre et à déchiffrer: faire croire de vouloir accueillir tous pour en réalité, éloigner du Christ, pour faire en sorte que tous puissent penser que, ou croire au Christ, ou croire en Mohammed, ou croire en Bouddha ou croire à la religion juive ou croire à l’hindouisme ou croire à autre chose, en réalité c’est plus ou moins la même chose. Ainsi, il a été diffusé dans un message vidéo, diffusé au monde entier, le 6 janvier 2016, depuis le summum de l’Eglise de Rome. Mais l’histoire de Dieu n’est pas « plus ou moins »: elle est. Ou elle est ou elle n’est pas. Le Père a envoyé le Fils afin que tous puissent croire au Fils, Jésus, l’unique Dieu incarné. Ceci est la différence. Cela signifie brader la primauté du Christ et de la religion chrétienne; brader l’action vivante de l’Esprit Saint. Voilà pourquoi ensuite Jésus se met en colère.
C’est pour cela, à son tour, le Père a préparé en temps voulu Sa Demeure, Sa nouvelle Demeure, la Nouvelle Jérusalem, ainsi comme cela a été annoncée, révélée au monde par Sa Petite Fille, Maria Giuseppina, qui est ici devant vous, à nous tous, Celle qui a été appelée, choisie par le Père, pour accueillir Son Projet et préparer le peuple de Dieu à ce tournant, historique. Voici l’Île Blanche, prédite, où le Père a promis qu’il aurait préservé la pureté de la foi. L’Île qui se détache de ce qui est terre ferme. Voilà, qu’en cette parole déjà, le Projet du Père aurait dû être compris. D’ailleurs, nous avons entendu Son unique interview qui a été reproposée ces jours-ci: « Jésus m’a révélé beaucoup de secrets; mais encore je ne peux pas les révéler ». Ces secrets ont été révélés à qui devait les écouter, pour ensuite l’aider à mettre en pratique ce qui aurait dû être fait. Bien sûr, elle ne pouvait pas les dire à la télévision. Stupides sont ceux qui pensent que maintenant, celui qui continue tout cela, est en train de le porter de lui-même. Il est en train de se mettre en place ce qui a été révélé, certainement dans le secret et dans l’intimité du cœur. Ceci est la continuité sainte, que beaucoup voudraient encore une fois briser pour faire comprendre qu’en réalité, il est en train d’être fait quelque chose de différent. C’est un fil unique qui relie le Projet du Père du début à la fin. Et maintenant, ensemble, nous devons le faire avancer en tant qu’Église. Parce que si les hommes avaient accueilli les messagers de Dieu dans l’histoire; si les hommes avaient accueilli et accordé confiance à Son annonce, le Père n’aurait pas voulu cette Église, mais tout aurait continué comme avant. Mais étant donné que les hommes, dans leur liberté, ont choisi de faire autrement, de ne pas écouter l’Esprit du Père qui, par l’intermédiaire de Sa Petite fille a parlé, ainsi comme il l’avait dit avant par le biais de Ses autres messagers, le Père que devait-il faire? Il est allé de l’avant et à tourné. Et il a décidé de le faire de cette façon. Et dans l’obéissance au Père, nous sommes ici, pour porter à accomplissement ce qui est dans Son Cœur. Voici cette Eglise. Voici la Nouvelle Jérusalem, annoncée par les Saintes Ecritures, annoncée au monde entier par la Petite Fille de Dieu. Et quand elle l’a fait, elle n’a pas reçu d’éloges, au contraire: critique sur critique. Qui maintenant dit qu’avant elle a été bien traitée par cette cour, ment sachant de mentir. Comment ils l’ont traité? Nous le savons: les pleurs et les souffrances, intimes, que cette femme a vécu à cause de tout cela, et aussi à cause d’autre, intime. Voici l’histoire que nous sommes ici pour compléter et porter à accomplissement.
Demain est la fête de Saint Joseph, ce grand personnage de la chrétienté. Et au preux Gardien de l’Eglise Universelle du Christ nous nous adressons, afin que ce Père Saint puisse garder le Trésor de la chrétienté, en continuant à préserver et à protéger le Mystère de l’Enfant Jésus de ceux qui voudraient à nouveau le tuer spirituellement dans le cœur de beaucoup, ne voulant pas reconnaître et faire accueillir la réalité et la spiritualité de cette Église. Personne ne peut nier le plein droit de cette Église d’être reconnue devant les hommes.
Marie Très Sainte et Saint Joseph, ensemble, protègent le Mystère de l’Enfant Jésus, descendu du Ciel en cette Terre d’Amour pour redonner à tous les fils de Dieu et à tous les hommes de bonne volonté la vraie liberté et la vraie foi, pure et sainte, que dans l’Île Blanche le Père, en ce Saint Mystère, a voulu de nouveau donner à toute l’humanité. Et ainsi soit-il.