Paix à vous tous! Voici la salutation du Maître, de l’Ami, du Frère Jésus qu’il nous adresse maintenant, comme cela est advenu à cette époque-là (Jn 20,19). Nous faisons nôtre cette salutation. Et nous adressons cette salutation à tous les chrétiens et à tous ceux qui, bien que ne croyant pas en la plénitude, sont animés par la bonne volonté et sont à la recherche de la Vérité.
«Paix à vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie» (Jn 20,21). Ces paroles, que le Seigneur a adressé à Ses Amis immédiatement après la résurrection, nous guident aujourd’hui, en cette nouvelle Pâques, en ce nouveau chemin qui, renouvelé dans la Pâque du Seigneur, que nous nous apprêtons à nouveau pour accomplir.
Jésus revînt de Ses Amis pour revigorer leur corps, leur cœur, leur être, afin qu’ils pourraient ressurgir comme Jésus était ressuscité, pour les renforcer à nouveau afin qu’ils n’eussent plus des cœurs tremblants, des jambes fragiles; mais qu’ils pussent s’ériger et proclamer ce que dans leurs cœurs le Maître leur avait annoncé: qu’il serait ressuscité. La résurrection. La nouvelle vie. Renouvelée dans l’esprit de cet homme-Dieu. Et ainsi, d’aller et témoigner à tous les peuples cette bonne nouvelle (Mc 16,15).
A partir de ce moment, les Amis de Jésus redevinrent à être splendides. Ils comprirent tout. Ils devinrent forts. Ils n’eurent plus peur, même pas pour être montrés du doigt comme ceux qui suivaient cet Homme. Mais avec un saint orgueil ils allèrent et témoignèrent qu’en cet Homme il y avait la Vie. En eux ont grandi toujours plus la force de Jésus et le fait d’être de vrais fils de Dieu. Ils se resserrèrent autour de Marie, qui ne les a pas abandonnés (Ac 1,13-14). En restant vivants autour de Marie, ils retrouvèrent la paix: cette paix-là que les jours précédents, ils avaient perdu. Cette paix-là que Marie leur a transmise les a rendus frères de nouveau. Ils ont redécouvert le goût d’être frères. Et dans cette fraternité indissoluble ils allèrent, en témoignant Jésus Vie, nouvelle Vie. Ils allèrent témoigner que la Lumière resplendit sur le monde, l’unique Lumière de Vie, de résurrection, résurrection éternelle (Jn 1,9).
«Accueillez la Lumière», ils disaient «pour savourer le Ciel». «Accourez, pour goûter déjà cette Lumière qui réchauffe le cœur et qui vous donne la Liberté». Ils n’eurent plus peur, mais à partir de ce jour, ils affrontèrent tout et tous; et ils furent témoins de ce qui avait été proclamé au fil du temps et qui s’était réalisé.
Grâce à eux, il grandit dans le cœur des fils une prise de conscience vive, un amour vrai, un lien profond. Et on est passé de la honte à cette sainte fierté, qui est celle que nous devons expérimenter aujourd’hui, nous les chrétiens, de cette sainte Mère Eglise, en comprenant le Signe que Jésus nous a donné, la Vie que Jésus nous a donné (1Jn 5,11-13), la joie de pouvoir à nouveau d’être en mesure de revenir à mettre au centre la chrétienté vraie, sainte, et l’Amour vivant, vrai, universel.
Marie les a suivi avec la prière, avec un Amour vrai et nuptial, unAmour maternel qui donnait à tous Ses délices, Sa Bonté: une Bonté vivante, sainte, pure. Avec sa prière vivante, elle a accompagné les Amis de Jésus, afin que Son Cœur de Mère pourrait à nouveau proclamer au monde, après tant d’humiliations subies, après tant de souffrances endurées: «Le Fils de Dieu est ressuscité. Ainsi, comme cela a été annoncé, a été. Gloire à Dieu le Père, parce que Ses paroles se sont accomplies».
Aujourd’hui comme alors, aujourd’hui, depuis cette Terre d’Amour, unique Phare de reconnaissance de l’Amour de Dieu dans cette l’humanité aride et perdue où de nombreux chrétiens ont perdu le chemin, aujourd’hui les fils de Dieu sont en fête. Et aujourd’hui cette fête est réjouie par l’amour que Sabatino et Angela veulent se promettre pour toujours au nom de Jésus, au nom de l’Ami Jésus, au nom du Maître Jésus, du Frère Jésus. Un Dieu non lointain, mais un Dieu proche qui marche ensemble avec Ses fils, dont l’Esprit est vivant (Jn 6,63) et qui donne cette joie de retourner à vivre la chrétienté comme unique bien fondamental.
Sabatino et Angela ont marché ensemble pour suivre Jésus. Un long parcours qui les a conduit à la pleine et vivante prise de conscience ici, dans ce Sanctuaire, dédié àla Divine Miséricorde – aujourd’hui, est célébrée la fête de la Divine Miséricorde – en cette être Église Chrétienne et Universelle, de la Nouvelle Jérusalem, pour vivrel’Amour, cet amour nuptial que, par Jésus, aujourd’hui ils veulent se promettre l’un à l’autre. Etreignez-vous en cet Amour, ainsi comme vous l’avez fait avant, main dans la main. Unissez-vous pour pouvoir marcher maintenant et pour toujours unis dans cet Amour, l’Amour que Jésus vous fait vivre, qui vous aidera à poursuivre ce chemin de sainteté, diffusant cet amour, donnant cet Amour à tous ceux qui sont aujourd’hui ici pour vous entourer afin que tous ceux-ci puissent aussi prendre force de cet amour nuptial: un amour contagieux qui ne divise pas mais qui unit. Ce n’est pas vrai qu’en cette Eglise les familles se divisent. Dans cette Église, les familles s’unissent, dans l’Amour de Jésus, dans l’unique Amour qui sauve. Il n’y a pas de plus grand Amour que celui de Jésus. Ceci est ce que l’on veut vivre et faire vivre en cette Église.
Soyez la force l’un pour l’autre, l’autre pour l’un, restez dans cet Amour saint qui vous fera êtreune seule chose.
«Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimé. Demeurez dans mon amour. Si vous observerez mes commandements, vous resterez dans mon amour, comme moi j’ai observé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et votre joie soit pleine. Ceci est mon commandement: que vous vous aimiez les uns les autres comme moi je vous ai aimés. Personne n’a un amour plus grand que celui-ci: donner la vie pour les propres amis. Vous êtes mes amis, si vous ferez ce que je vous commande». (Jn 15,9-14). «Ceci est ce que je vous commande: aimez-vous les uns les autres». (Jn 15,17).
Ces paroles de Jésus sont le souhait pour ce jour, afin qu’unis dans cet amour, fortifiés par cet amour, vous puissiez marcher à tête haute, vous et tous ceux qui vous appartiennent, dans cet amour vivant et nuptial. Soyez membres vivants de cette Église. Protagonistes de cet amour. Et à l’instar de l’Amour de Jésus et de Marie, donnez de l’amour: à vos parents, à vos proches, à votre famille et à tous ces frères et sœurs qui sont unis dans cet Esprit unique qui nous fait être Église, Corps mystique du Christ (Rm 12,15).
Celui-ci est l’exemple que veulent incarner les fils de Dieu. Et ne plus être des incrédules, mais des croyants, ainsi comme nous l’avons entendu avant (Jn 15,17). Vivez et croyez aux promesses du Seigneur, qu’ici, en cette Terre d’Amour, il est descendu du Ciel pour redonner l’espérance à tous Ses fils, pour relever une humanité qui était au bord de l’abîme, et que, sans l’intervention du Père aurait sombré, submergé par le péché et par l’infidélité de celui qui est devenu infidèle, de celui qui a trahi l’Esprit de Jésus, cet Esprit que Jésus leur avait donné. Et ces infidélités sont là sous les yeux de tous. Chaque jour nous écoutons les chroniques qui nous parlent de l’infidélité de qui aurait dû rester fidèle mais qui, malheureusement, a perdu la fidélité. C’est pourquoi le Père a voulu cette Église. Autrement, cette Église n’aurait pas été établie par le Père. On aurait continué ainsi comme toujours on l’avait fait. Le Père a voulu cette Église afin que la chrétienté puisse rester le centre: pure, dans l’amour pur de celui qui veut la vivre, dans la simplicité, dans l’humilité et dans la Vérité.
Celle-ci est la Divine Miséricorde que le Père a voulu donner à Ses fils. Donc, aujourd’hui, nous faisons la fête en ce jour de la Fête de la Divine Miséricorde. En ce lieu le Père a donné Sa Divine Miséricorde à Ses fils. C’est pourquoi il est écrit que c’est le centre de la Divine Miséricorde. Tous ceux qui, avec sincérité de cœur, demanderont pardon au Père, ici ils trouveront le pardon. Le Père ne condamne pas celui qui s’approche avec le cœur sincère, celui qui veut comprendre avec le cœur sincère, celui qui veut vivre avec le cœur sincère. Voilà pourquoi il nous invite à venir et à voir, avant de juger. Alors chacun est libre de juger comme il croit. Croyez aux signes que Jésus a donnés en cette Terre. Beaucoup de grâces que le Père a données: guérisons spirituelles et corporelles, qu’il y a eues, qu’il y a et continueront à y être, car le Père manifeste Sa présence vivante à travers ces signes (Mt 7,16-20). Mais, moi je vous dis: ceci est un signe, le signe de l’Amour de Dieu: ces jeunes qui aujourd’hui, même aujourd’hui, nonobstant les difficultés qui se vivent, croient en la valeur du mariage, croient qu’il vaut la peine de faire des sacrifices pour arriver à cette journée dans la Grâce de Dieu. Ils ne prennent pas de raccourcis et, malgré tout et que tous disent le contraire – qu’il n’est plus nécessaire de se marier, « qui te le fait faire? » – Ils sont ici pour se promettre pour l’éternité de s’aimer, ne sachant pas ce qui les attendra: joies et épreuves, ainsi comme est la vie conjugale. Ceux qui sont mariés savent bien que le mariage est fait de joies mais il est aussi fait d’épreuves. Ce n’est que seul s’il existe un véritable amour pour Jésus que les épreuves peuvent être surmontées. C’est pourquoi, on se marie encore devant Dieu: parce qu’on a la foi que tout pourra être surmonté en Dieu, et que tout pourra se résoudre. Voici le pari que celui qui a la foi a déjà gagné. Parce que même si on échoue – et que le long du chemin cela peut arriver, dans le parcours de toute une vie, que les épreuves te font échouer – tu sais qu’il y a quelque chose qui t’unit et dont tu peux t’accrocher: une Pierre, une Roche, la Pierre, la Roche vivante qui t’aidera toujours à te relever (Lc 6,47-48). Parfois, ce sera l’un à relever l’autre, parfois ce sera l’autre pour relever l’un. Mais dans cet amour-là on se retrouvera, on se fondera. Voilà « le » signe, un autre signe pour vous qui les connaissez, qui les aimez; et ainsi pour nous tous qui les aimons, parce qu’ils font partie de nous, font partie de cette Église, membres vivants de cette Église.
Celle-ci est la Fête de la Divine Miséricorde que nous vivons et célébrons aujourd’hui. L’Enfant Jésus est signe (Lc 2,12), « le » signe de la miséricorde infinie que le Père a donné à Ses fils fidèles en cette Terre d’Amour.
Revêtez-vous de la Lumière du Christ, du Ressuscité. Allez. Enseignez à nouveau les gens (Mt 28,19), avec votre exemple, avec votre amour, car de cela on a besoin: d’exemple. Afin que beaucoup puissent redécouvrir la joie d’être chrétiens, et de mettre Christ au centre de la propre vie.
Aujourd’hui, de nouveau, en cette Terre d’Amour, le message universel du Christ et de l’Église du Christ s’adresse aux gens et dit: «Levez-vous, revêtez-vous de la Lumière du Christ, le Ressuscité» (Is 60,1).
Cette Mère Église, dépositaire du Mystère de Dieu, dépositaire de la pureté de la foi, dépositaire de l’unique Phare de la lumière que Christ émane, a irradié encore une fois l’universalité de la filiation paternelle dans tous ceux qui se reconnaissent en Son Fils (Jn 1,12). Fils de Son fils.
Christ est Vie (Jn 14,6) et en cette Pâques il l’a manifesté, le manifeste et le manifestera de plus en plus. Celui qui veut renaître, vienne et savoure l’harmonie, la sainteté et les délices qui s’élèvent. Celui qui veut comprendre vienne et voit. Rien n’est caché en cette Église, tout se manifeste. Acclamez et proclamez vous aussi l’émerveillement pour les merveilles que le Père a faites en cette Terre. Devant l’Enfant Jésus dites vous aussi: «Mon Seigneur et Mon Dieu» (Jn 20,28). Reconnaissez dans l’Enfant Jésus le Signe que le Père a voulu donner à cette humanité, sur l’exemple de l’Apôtre qui voulut voir et toucher (Jn 20,24-25). Et Jésus répondit: «Heureux êtes-vous qui croyez même sans avoir vu» (Jn 20,29).
Marie, la toute belle, la toute pure, nous aidera. Fiez-vous à Son Cœur de Mère. Ayez confiance en Son Cœur Immaculé. Comme l’ont fait les Apôtres, les saints et les martyrs dans l’histoire. Regardez à Son exemple d’Epouse, de Mère et de Fille fidèle et tout deviendra facile. Voici le chemin des fils de Dieu qui, sur l’exemple de Jésus et de Marie, avancent, s’aiment et surmontent. L’Amour et la Fidélité de la Mère universelle nous guidera à rester fermes dans la foi et pour pouvoir chanter à nouveau la gloire de Dieu. «Christ est ressuscité, alléluia. Il est vraiment ressuscité, alléluia, alléluia». Et ainsi soit-il.
